Il y a deux semaines, j’ai fait le grand saut : passer de Linux Mint à macOS, et plus précisément sur un MacBook Pro équipé d’une puce M4 Pro. Avant de franchir le pas, j’avais quelques appréhensions. Les retours d’expérience sur cette transition ne sont pas légion, et je me demandais comment j’allais m’adapter à cet écosystème. Aujourd’hui, avec un peu de recul, je souhaite partager avec vous mes impressions et mes découvertes au fil de ces premiers jours.
Un matériel impressionnant, mais pas parfait
D’abord, parlons du MacBook Pro lui-même : c’est une superbe machine. L’aspect premium est indéniable. C’est agréable à utiliser : elle ne fait aucun bruit, ne chauffe pas du tout (je précise que je ne fais pas de jeu dessus, uniquement du développement), et l’écran est tout simplement magnifique, avec une résolution parfaite grâce au HiDPI.
L’interface utilisateur est fluide et agréable, même si j’aurais aimé pouvoir personnaliser davantage certains aspects. Ayant remplacé mon ancienne configuration (un PC fixe pour le télétravail et un portable pour le présentiel), je n’ai désormais qu’une seule machine, connectée à un dock Dell pour plus de flexibilité.
Les points noirs matériels
Cependant, tout n’est pas parfait. Voici les principaux inconvénients :
1. HiDPI et écrans externes
J’ai branché deux moniteurs externes, et là, grosse déception : impossible d’obtenir une qualité HiDPI sans baisser la résolution. Par rapport à l’écran Retina du MacBook, l’affichage externe est bien en deçà de mes attentes. C’est clairement un des gros points noirs pour moi.
2. Disposition du clavier
En tant qu’utilisateur de clavier AZERTY Windows depuis plus de 35 ans, la disposition du clavier macOS demande un temps d’adaptation. Les touches spécifiques comme Command ou Option sont déroutantes au début. Heureusement, je pense que cela s’améliorera après quelques semaines d’utilisation intensive.
3. Raccourcis clavier à réapprendre
Passer à macOS signifie également devoir réapprendre de nouveaux raccourcis clavier. Même si c’est un inconvénient temporaire, cela peut être frustrant pour les utilisateurs venant de Windows ou Linux.
Une expérience de développement très fluide
Pour la partie développement, Docker reste un élément essentiel de ma configuration. J’ai opté pour OrbStack à la place de Docker Desktop, et là, rien à redire : c’est rapide, stable, et sans effet de bord.
Sur Linux, j’avais parfois des problèmes de permissions sur les fichiers générés par les conteneurs. Ces soucis ont complètement disparu sous macOS : tout fonctionne parfaitement.
Côté outils, je retrouve sans difficulté tous mes indispensables :
• DBeaver pour les requêtes SQL.
• PhpStorm comme éditeur de code.
• Insomnia pour les appels API.
• Oh-My-Zsh pour mon terminal.
• GIMP pour l’édition graphique.
• Discord pour la communication.
Arc, le navigateur web ultime
En ce qui concerne la navigation web, j’utilise maintenant Arc, et c’est une véritable révélation. C’est exactement le navigateur rêvé pour mon usage. Trop de fonctionnalités intéressantes pour toutes les citer ici, mais si vous ne le connaissez pas, foncez ! En plus, comme il est basé sur le moteur Chromium, il n’y a aucun problème de compatibilité.
Une transition réussie
Pour l’instant, je suis très satisfait de mon expérience sous macOS. Malgré quelques points noirs matériels et ergonomiques, je ne regrette pas du tout ce changement. Même dans le pire des cas, j’avais envisagé de faire tourner Linux via Parallels Desktop, mais finalement, ce n’est absolument pas nécessaire.
Ce passage à macOS a été une belle surprise, et je suis convaincu que cette machine va m’accompagner efficacement pour mes projets à venir.
